C’est évidemment LA grande question à propos de la  musique enregistrée. Cette interrogation est au cœur de toutes les discussions depuis maintenant trois ou quatre ans. Vivons-nous les dernières années des supports physiques bientôt supplantés par la circulation des fichiers numériques ? De fait, un grand nombre d’événements, de prises de positions récentes, d’innovations techniques militent en faveur de la diminution progressive mais inéluctable des supports.

Il faut au préalable bien s’entendre sur les termes :

  • « Supports » signifie ici supports de phonogrammes à forte adhérence (voir le billet « Dématérialisation ? Quelle dématérialisation ? ») c’est à dire concrètement le Compact-Disc Audio (CD Audio) et le SACD (Super Audio Compact Disc).
  • « Fin des supports » ne signifie pas disparition totale et immédiate. Cette extinction va se dérouler progressivement sur probablement une période d’une quinzaine d’années sans que les supports ne disparaissent tout à fait. 

Le constat

Le constat est connu de tous : depuis 2002, nous assistons à une baisse régulière des ventes de CD Audio [1]. La nouveauté vient de la vidéo musicale qui après plusieurs années de croissance à deux chiffres (jusqu’à 30 % en 2004) est en baisse au premier semestre 2006 [2]. Bref, le chiffre d’affaires de tous les supports de musique est en baisse. Allons-nous vers leur disparition ?

Cette baisse n’est pas sans conséquences sur les distributeurs. Tous les clients FNAC ont déjà remarqué la réduction de surface des rayons musique (linéaire), idem dans les hypermarchés. « Quelles perspectives d’avenir pour les disquaires indépendants ? » s’interrogeait récemment le magazine Musique Info Hebdo [3]. Dans le même article,  Jérôme Roger, directeur général de l’UPFI et de la SPPF [4], répondait : « Nos efforts portent actuellement sur les grands distributeurs pour qu’ils ne se désengagent pas du disque. » Sous-entendu : les disquaires indépendants ne sont pas notre priorité. La récente liquidation judiciaire de Tower Records aux États-Unis illustre bien cette situation très difficile. « La mort de Tower Records symbolise l’agonie du CD », titrait Éric Leser dans Le Monde [5].

Alain Lévy, PDG d’EMI, enfonçait le clou quand il déclarait il y a quelques mois : « Le CD est mort ». Le constat d’Alain Lévy portait sur les comportements des consommateurs : 60 %  de ceux ci copient leurs CD Audio sur un ordinateur pour en transférer le contenu sur leur baladeur. Cela signifie que plus de la moitié des consommateurs n’écoutent plus de CD Audio et que ce support n’est plus adapté aux nouveaux modes de consommation, ou plutôt aux nouveaux modes d’écoute de la musique [6].

Nous vivons sans doute la fin d’un cycle « supports » qui a commencé en 1877 avec le cylindre de Thomas Edison  pour nous amener au CD Audio dans les années 1980. La succession des supports – cylindre, disque de Berliner, disques 78 tours en gomme laque, disques 33 et 45 tours en vinyle puis CD Audio à partir de 1982/83 – s’est accompagnée globalement d’un gain de qualité et de confort en termes d’aspects pratiques. Il semble bien que concernant les supports, on en restera là. Les supports destinés à poursuivre cette évolution, somme toute logique, sont déjà présents – SACD  et  DVD Audio – et pourtant ce sont des échecs commerciaux. La nécessité d’acquérir de nouveaux lecteurs pour ces nouveaux supports ne suffit pas à expliquer leur échec. Globalement, le seul argument proposé par les industriels pour ces nouveaux supports est une plus grande qualité de reproduction du son, une meilleure fidélité (un autre argument moins avouable est que ces formats sont moins facilement copiables). Force est de constater qu’une grande partie des consommateurs se contente du format mp3 qui est clairement une régression en terme de qualité d’écoute. Nous assistons en fait à l’émergence d’une fracture d’écoute. L’histoire des supports montre qu’une vraie rupture technologique est nécessaire (mais pas suffisante) pour changer le comportement des consommateurs. Il y aurait beaucoup à dire sur cette idée qui me semble extrêmement importante sur la différence d’écoute suivant les supports et les formats et les comportements, j’y reviendrai sans doute dans un prochain billet [7]. Cette idée de fin de cycle est de plus en plus partagée : « Le disque est en fin de cycle » déclarait récemment Yves Riesel, PDG d’Abeille Musique [8]. La baisse du prix du CD et du DVD Vidéo est pour lui un signe de cette fin de cycle.

Pourtant la consommation de musique n’est, elle, pas en baisse. De nouvelles pratiques, de nouveaux comportements et usages basés sur de nouvelles technologies et services voient sans arrêt le jour.

De nouveaux services en ligne

Le 28 avril 2003 peut d’ores et déjà être considéré comme une date essentielle dans l’histoire de la diffusion de la musique enregistrée. C’est à cette date qu’a été lancé le site iTunes Music Store d’Apple, que l’on peut qualifier de « premier service de téléchargement légal ». Des tentatives avaient certes déjà été faites mais elles n’avaient pas cette importance et surtout elles ne proposaient pas de contenus en provenance des majors. Le site iTunes proposait en 2003 un modèle toujours en vigueur aujourd’hui : paiement au phonogramme téléchargé, prix unique qui s’est globalement imposé comme un prix de référence à presque tous les sites. Un nombre très important de sites de téléchargement légal se sont ouverts depuis 2003 dans le sillage de iTunes mais la fin de l’année 2006 a vu en France la mise en place de plusieurs nouveaux services :

  1. La Fnac a lancé le 9 novembre 2006 une offre d’écoute illimitée (« streaming ») pour un abonnement 9,99 € par mois, intitulé Fnac Music Illimitée [9]. L’offre est très large puisqu’elle propose 1 000 000 de titres mais il n’y a pas de téléchargement possible.
    Extrait du site Fnac :
    « Le Service nécessite un ordinateur PC sur lequel est installé Microsoft Windows Media Player en version 10 minimum. L’utilisation du lecteur intégré et dédié fnacmusic est obligatoire pour la lecture des titres dans le cadre du Service. « ;
  2. Universal Music a ouvert le 13 novembre 2006 Buzzmusic.fr qui était la première offre de téléchargement illimité en France. Il s’agit d’un service de téléchargement illimité de fichiers musicaux ou vidéo pour un abonnement mensuel de 14,95 €. Mais ce service ne sera accessible qu’aux acheteurs d’un baladeur commercialisé par MCA Technology et ne propose que des contenus Universal [10] ;
  3. Musicme propose depuis décembre 2006 deux offres : la première est une offre d’écoute à la demande pour un abonnement 9,95 €/mois (comme Fnac Music Illimitée) et la seconde est une offre de téléchargement illimitée par abonnement 14,95 €/mois (comme Buzzmusic).

Dans tous ces nouveaux services, les fichiers en écoute ou en téléchargement sont dans un format compressé. Ce devrait être un argument en faveur des supports qui propose toujours une meilleure qualité de reproduction. Mais cet avantage, le support CD Audio ne l’aura plus dans relativement peu de temps. La grande préoccupation des fournissuers d’accès Internet est actuellement la fibre optique qui permettra des débits beaucoup plus élevés que ceux connus actuellement. Free, par exemple, annonçait en septembre 2006 le démarrage d’un plan de déploiement d’un réseau en  fibre optique jusqu’à l’abonné (technologie FTTH, Fiber To The Home). Les débits annoncés sont de l’ordre de 100 Mb/s chez le particulier [11].

Dès lors quel besoin d’acheter des supports puisque quasiment TOUTE la musique est disponible à tout moment sur Internet ? Le réseau apparaît de plus en plus comme une médiathèques en ligne. 

Des médiathèques personnelles centralisées

De plus en plus de consommateurs, comme le signale Alain Lévy dans ses propos, copient le contenu de leur CD Audio sur leur ordinateur pour les transférer sur un autre support. Le phonogramme (musique enregistrée) est donc de plus en plus volatil, de moins en moins adhérant à un support. Le phonogramme passe de plus en plus facilement d’un support à l’autre : disque dur d’ordinateur, baladeur mp3, clé USB, carte mémoire Flash, etc. Le nombre des supports augmentant sans cesse, leur gestion et celle des fichiers multimédias (pas uniquement musique) devient une préoccupation pour l’utilisateur. On conçoit aisément qu’il est plus pratique de réunir l’ensemble de ses fichiers multimédias sur un seul support et d’avoir des outils permettant leur gestion (recherche par titre, par auteur, classement, année d’enregistrement, genre musical, création de playlists, etc.) plutôt qu’ils soient dispersés sur différents types de supports et de les gérer manuellement. C’est ce que réalise déjà un certain nombre de logiciels sur votre ordinateur : Windows Media Player, iTunes, Winamp, etc. De nouveaux services vont plus loin, ils proposent de centraliser tous les fichiers d’un utilisateur sur un seul support mais sans être liés à votre ordinateur. Ce sont de véritables médiathèques personnelles. Certains de ces services sont disponibles en ligne, d’autres hors ligne.

MP3tunes est l’un de ces services en ligne. Ce site, créé par Michael Robertson (ancien propriétaire de mp3.com), propose un espace de stockage appelé « locker » et différentes fonctionnalités comme la synchronisation entre le « locker » et les fichiers sur votre ordinateur ou sur votre téléphone portable. Le service s’appelle « Oboe ». L’idée est donc d’avoir une médiathèque personnelle déportée consultable et lisible à partir de n’importe quelle connexion Internet. Le site MP3tunes, comme son nom l’indique, est très orienté vers la gestion des fichiers dmusicaux. D’autres sites offrent simplement des espaces de stockages quelque soit le type de fichiers. Le nombre de sites de ce type a explosé ces derniers mois. En voici deux exemples :

  1. http://www.box.net/ (anglais) ;
  2. http://foreversafe.com/ (français) [12].

Hors ligne, ces services de médiathèque personnelle centralisée prennent la forme de disques durs multimédias [13].  Il s’agit d’un disque dur externe à votre ordinateur qui peut s’utiliser de façon totalement autonome. Il peut ensuite être raccordé directement à un téléviseur ou à une chaîne hi-fi pour lire les différents types de fichiers. On peut également le brancher sur son ordinateur pour y transférer dans les deux sens des fichiers musique, photo, vidéo, etc. C’est donc bien une médiathèque personnelle portable qui permet d’emporter n’importe où, en vacances ou chez des amis, toute sa discothèque, sa vidéothèque et ses albums photos. Attention à la compatibilité des formats pour la lecture puisque c’est le disque dur multimédia qui lit les fichiers, pas votre ordinateur. Pour l’instant la plupart des disques durs multimédias ne savent pas lire les DRM ce qui est un sérieux frein à leur diffusion. 

L’aspect pratique de ces médiathèques personnelles est, me semble t-il, un puissant moteur pour l’abandon à terme des supports même si se pose des problèmes sur la légalité des échanges dans le cas de la communication entre utilisateurs.

Communication entre utilisateurs

En effet les exemples cités plus haut de médiathèques centralisées sont personnelles mais rien techniquement n’empêche de partager le contenu de ces médiathèques. C’est déjà ce que fait le site MP3tunes déjà cité avec la  fonctionnalité Sideload. Il s’agit d’un moteur de recherche qui indexe les fichiers mp3 hébergés par les utilisateurs de l’espace de stockage « Oboe » mais également les fichiers mp3 trouvés sur Internet en général (sur les blogs par exemple). Une fois trouvé un petit utilitaire vous permet de transférer le fichier mp3 trouvé sur votre espace de stockage « Oboe » c’est à dire dans votre médiathèque personnelle. A aucun moment le fichier mp3 ajouté à votre espace de stockage n’a été présent sur votre ordinateur. On voit immédiatement, les problèmes juridiques que pose ce service.

La puissance d’Internet c’est la mise à disposition sur un réseau mondial de fichiers multimédias mais la même possibilité existe hors line. Elle est simplement limitée par la proximité physique. Un utilisateur peut aller chez un ami possédant des fichiers mp3 sur le disque dur de son ordinateur et en faire une copie sur une clé USB par exemple.

Une prochaine étape, déjà en route, est sans doute d’abolir la différence entre le hors ligne et le en ligne. C’est d’une certaine façon (très restreinte) ce que propose le Zune de Microsoft [14]. Le Zune est un baladeur mp3 destiné à concurrencer l’iPod d’Apple. Il est commercialisé depuis le 14 novembre 2006 aux États-Unis. Il présente la particularité de posséder une connectivité Wi-Fi. Il s’agit d’une connectivité bridée uniquement entre appareils Zune et certainement par les DRM mais rien n’empêche à court terme d’avoir des appareils permettant, par WI-FI, d’échanger des fichiers entre deux baladeurs dans une voiture du  métro par exemple.

La société Sandisk vient d’annoncer au CES (Consummer Electronic S de Las Vegas) la commercialisation prochaine (sans doute en mars 2007 aux États-Unis) du SanDisk Sansa Connect. Il s’agit d’un lecteur équipé de 4 Go permettant de se connecter sans fil à son PC mais également à Internet et à d’autres utilisateurs sans passer par son PC.

Existe t-il une résistance ?

Il est assez clair que la majorité des acheteurs de SACD sont aujourd’hui les mélomanes et les audiophiles qui se recrutent essentiellement dans les amateurs de musique classique. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le nombre de supports SACD qui sortent par genre musical. Une hypothèse serait que les amateurs de musique classique restassent très majoritairement fidèles aux supports physiques et fussent donc une résistance à l’abandon des supports. En fait, il semble qu’ici également la situation évolue. En voici trois exemples :

  1. La revue anglaise « Gramophone » publiait dans son numéro de septembre 2006 une enquête éclairante dont voici quelques extraits [15] :
    • Un acheteur de musique classique sur cinq télécharge légalement de la musique classique sur Internet ;
    • Un sur cinq préfère écouter la musique classique sur leur lecteur mp3 ;
    • 30 % des amateurs de musique classique qui n’ont pas encore de lecteur mp3 disent qu’ils en achèteront un l’année prochaine.
  2. Le 10 janvier 2007 s’est ouvert le site de téléchargement légal Classics and Jazz [16], spécialisé comme son nom l’indique dans la musique classique et le jazz. Ce site propose des fichiers musicaux au format wma à 320 kb/s. La dimension qualité du son n’est donc pas tout à fait absente.
  3. Abeille Musique a annoncé récemment la signature de contrats exclusifs avec un certain nombre de producteurs indépendants de musique classique pour leur distribution en téléchargement en France sur le site abeillemusique.com [17].

Quelle autre résistance possible au basculement des phonogrammes dans le numérique en ligne ?

Certaines pistes sont déjà bien connues :

  1. Augmenter l’attrait du support en particulier en soignant  l’aspect éditorial : aspect visuel du livret, de la jaquette, effort sur les textes accompagnant le support. La collection « BD Jazz », 2 CD plus une bande dessinée ou le très beau coffret de 5 CD « The Golden Age of Elektra » publié par Rhino en Angleterre en 2006  illustrent cette possibilité. Mais quel public cela représente t-il ?
  2. Même idée du côté des artistes où de plus en plus « d’objets » vendus sont composites : CD Enhanced (CD comportant des pistes vidéos) ou CD+DVD (« Dub Stories », Uncivilized World ou « Dernier round » de Kool Shen sur DVD Plus, support dont une face est un CD et la seconde est un DVD). Beck pousse la réflexion encore plus loin en proposant un objet personnalisable pour son dernier album ‘The Information » (Interscope/Universal).
  3. Complémentarité du support physique et internet. Les CD équipés du système Open Disc, par exemple, permettent l’accès à des sites web qui offrent des extraits de concerts inédits, vidéos, etc.

La meilleure année en terme de chiffre d’affaires de l’industrie du disque en France fut 2002. Cette année là, 125,7 millions d’albums ont été achetés soit environ 2,5 CD par habitant (soit moitié moins que le seul coffret « The Golden Age of Elektra » qui en compte cinq à lui seul) [18]. Ce chiffre n’est qu’une moyenne (comment vendre 0,5 CD ?) et il cache de grandes disparités. Le comportement des « gros » acheteurs de supports et des « petits » vis à vis du téléchargement n’est sans doute pas le même.

Plus que sur les aspects de qualité technique ce sont sur les aspects pratiques que se font  les évolutions des comportements par rapport à la musique. Actuellement les aspects pratiques poussent à l’utilisation des fichiers hors supports.

En fait les points précédents semblent indiquer que nous allons vers une fragmentation des publics : fracture par rapport à l’achat des phonogrammes (supports versus fichiers), fracture par rapport à la qualité de l’écoute (SACD versus mp3), fracture légale sur le téléchargement (légal versus illégal), etc. Je reviendrai sur cette idée qui me semble essentielle dans un prochain billet.

Quel avenir pour les supports ? 

Échec des nouveaux supports, aspects pratiques,  les noyaux qui devraient résister à l’abandon des supports changent eux aussi de comportements : la conclusion est évidente. Nous allons vers une disparition des supports.

Cette disparition ne sera pas totale. Il restera sans doute des consommateurs de CD et de SACD comme il reste encore aujourd’hui des acheteurs de disques vinyles mais il s’agira probablement de marchés de niche. 

Cette disparition sera également progressive. Il faudra sans doute dix à quinze ans pour atteindre le point bas de la consommation des supports. Pourquoi cette durée ? Parce que cela correspond à environ deux générations de consommateurs. Les enfants qui naissent aujourd’hui n’utiliseront peut être jamais de supports. 

« Le CD n’est pas mort, il bande encore » déclarait, à Libération, Bernard Coutaz, fondateur du label indépendant Harmonia Mundi [19].
Il bande sans doute mais de façon un peu mollassonne. Pour combien de temps encore ? Et il n’y a pas de viagra en vue.


Notes

[1] L’actualité du disque – Édition 2006, SNEP, 2006 et
http://rmd.cite-musique.fr/observatoire/

[2] http://www.ecrans.fr/spip.php?article392 et http://rmd.cite-musique.fr/observatoire/

[3] Musique Info Hebdo, numéro 411 du 10 novembre 2006

[4] UPFI (Union des producteurs français indépendants), SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France)

[5] Article d’Éric Leser paru dans Le Monde, édition du 2 décembre 2006

[6] http://www.marketwatch.com/news/story/story.aspx?siteid=mktw&guid=%7BBA27DA69-B92A-473A-AF46-0CBE9DFA59EE%7D et
http://blogs.zdnet.fr/index.php/2006/10/31/alain-levy-emi-le-cd-est-mort/

[7] Lire à ce propos plusieurs articles du numéro Diapason Hors Série 36H Hi-Fi & Home cinéma

[8] France Culture, émission « Masse critique » du samedi 9 décembre 2006

[9] http://www.fnac.com/Magazine/espace_presse/communique_presse_83.asp? et
http://www.fnac.com/magazine/espace_presse/ommunique_presse_82.asp?

[10] http://www.zdnet.fr/actualites/imprimer/0,50000200,39364590,00.htm

[11] Communiqué du 11 septembre 2006,
http://www.iliad.fr/presse/2006/CP_11092006_cp1.pdf

[12] Pour d’autres exemples d’espace de stockage sur internet, voir par exemple : http://www.feedbus.com/freestorage/ 

[13] Quelques exemples de disques dur
http://www.linternaute.com/guides/categorie/183/index.shtml

[14] http://www.zune.net/en-US/

http://www.vnunet.fr/fr/vnunet/news/2006/10/20/vente-de-fichiers-musicaux
http://www.microsoft.com/presspass/press/2006/nov06/11-13ZuneLaunchPR.mspx

[15] http://www.gramophone.co.uk/newsMainTemplate.asp?storyID=2652&newssectionID=1

[16] http://www.classicsandjazz.co.uk/et
http://www.recordoftheday.com/cgi-bin/content.cgi?page=weblog page du 10 janvier 2007

[17] http://www.abeillemusique.com 

[18] L’actualité du disque – Édition 2003, SNEP, 2003. Ce sont des chiffres à manipuler avec certaines précautions. Le décompte n’a pas toujours effectué de la même façon, aujourd’hui un album n’est pas équivalent à un CD. Le coffret Brilliant Music de Mozart comprenant 170 CD est comptabilisé aujourd’hui comme un seul album.

[19] Article d’Éric Dahan paru dans Libération, édition du 2 décembre 2006, http://www.liberation.fr/culture/220804.FR.php (sans doute accès payant)