1969 ! Pas vraiment une année où il ne ne passe rien contrairement à ce que disaient The Stooges et Iggy Pop (It’s another year for me and you / Another year with nothing to do).  Au contraire, c’est une année essentielle qui conclut les années 60 et annonce les années 70. En musique cela se traduit par beaucoup d’albums importants dont certains fondent de nouveaux courants. Voici quelques conférences grand public pour faire le point sur cette année. Il est possible d’en envisager d’autres. N’hésitez pas à me le demander dans le formulaire en bas de l’article.

1969 – The Beatles – Abbey Road – Le chant du cygne

Après l’enregistrement catastrophique du projet « Get Back » en janvier 1969 qui deviendra l’album « Let it Be » en 1970, The Beatles n’ont plus grand chose à partager. Ils retournent pourtant aux studios pour la dernière fois pour ce qui sera un de leurs meilleurs albums « Abbey Road ». Explications sur la fin du plus grand groupe de tous les temps.

1969 – Woodstock – L’explosion des festivals

L’année 1969 voit l’explosion des grands festivals de rock dont Woodstock est le plus connu. Ces festivals proposent un modèle qui est toujours d’actualité aujourd’hui. Retour sur cette histoire qui connaîtra en 1969 le meilleur avec Woodstock et le pire avec Atlamont.

1969 – Let it Bleed – Le renouveau des The Rolling Stones

1969 est une année charnière pour les Rolling Stones. Éviction, puis décès de Brian Jones le fondateur du groupe. Intégration de Mick Taylor. Reprise des concerts après une longue interruption. Sortie de l’album « Let it Bleed », début de l’enregistrement de « Sticky Fingers ». Fin du contrat DECCA. Après la renaissance du groupe en 1968 et malgré la catastrophe du festival d’Atlamont, 1969 est le début de l’âge d’or des Rolling Stones :  » The Greatest Rock n’ Roll Band in the World ».

1969 – L’explosion des synthétiseurs – Un nouvel instrument

Après le succès de l’album « Switched-on-Bach » de Walter Carlos en 1968 entièrement joué aux synthétiseurs (disque d’or en 1969, meilleur vente de musique classique de tous les temps à l’époque), ce nouvel instrument va très rapidement être utilisé dans tous les genres musicaux et même susciter de nouveaux courants. Mais qu’est qu’un synthétiseur ? Comment cela marche ?

1969 – Miles Davis – In a Silent Way – Les prémisses du Jazz-rock

Miles Davis est un des très rares musiciens qui aura su se renouveler plusieurs fois pendant sa carrière : Be-bop, Cool, Modal, etc. En 1969 avec « In a Silent Way », influencé par sa jeune femme, entouré par de jeunes loups et son producteur Teo Macero, Miles Davis entame un nouveau virage qui annonce le jazz-rock, un des courants musicaux dominants des années 70.

1969 – Les racines du Metal

Autour de l’année 1969, plusieurs groupes (Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath) fondent un nouveau genre musical : le Metal (qu’on appelle plutôt hard rock à l’époque). Cette évolution – plus « dure » – dans le rock apparaît des 2 côtés de l’Atlantique (Blue Cheer, Alice Cooper, Grand Funk Railroad, Steppenwolf, Vanilla Fudge aux USA) mais ce sont les Anglais avec les trois groupes essentiels déjà cités qui vont poser les bases du mouvement Metal qui est devenu aujourd’hui un vrai continent. Retour les racines et la richesse de ce courant qui reste l’un des plus clivant, en explorant quelques caractéristiques : guitares, son, origines, imagerie, etc.

1969 – Led Zeppelin 1 et 2 – La naissance du hard rock

Tout au long des années 60, le son des guitares électriques s’est durci, s’est saturé et est devenu de plus en plus fort (Kinks, The Who, Cream, Jimi Hendrix, etc.), pas étonnant que cela se traduise en 1969 par la naissance d’un nouveau courant : le hard-rock ou heavy-rock et bientôt le Metal. Retour sur l’origine de ce courant avec les 2 premiers albums de Led Zeppelin qui posent les fondations du genre.

1969 – La naissance du progressif

En 1969, les années 60 se termine avec la génération rock-pop des Beatles. De nouveaux musiciens ambitieux apparaissent qui veulent que le rock soit pris au sérieux : écriture complexe, morceau long, virtuosité, éloignement des influences américaines, utilisation de nouveaux instruments (mellotron, synthétiseur), etc. C’est le progressif. Histoire sur l’origine de ce courant et de ses premiers albums : King Crimson, Yes, Van der Graaf Generator, Genesis, The Nice (avec Keith Emerson qui créera ensuite Emerson, Lake and Palmer), etc.

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